Château de la Richerie à Beaurepaire / Catalogues
Beaurepaire (Vendée).
Domaine noble dépendant de la seigneurie de Beaurepaire au sommet d'un coteau dominant la Maine, au pied duquel passait "La Vieille Voie", vraisembablement Gauloise , dont le titulaire devait s'appeler Richard, d'où son nom de Richerie. Au XVème siècle, les premiers seigneurs connus furent la famille Gouffier, propriétaire jusqu'au 17ème siècle.
Pendant une grande partie du 17ème, la richerie fut posséder par la Famille Guyrault. En 1731, le marquin Barrin de la Galissonnière devint propriétaire. Né à Rochefort en 1693, il entre dans la marine en 1710. Il revient souvent entre ses campagnes dans ses terres de la Limouzinière, à Ardelay, et dans celles de la Richerie. Nommé gouverneur du Canada en 1747, il apporte de chaque expédition de jeunes plants d'arbres inconnus en Europe.
C'est lui qui introduit le magnolia en France. Membre de l'Académie des sciences, il meurt en 1756 alors qu'il se rend à Versailles pour y recevoir le bâton de maréchal de France. En 1764, l'acheteur de la Richerie Jean Louis Mesnard, chevalier seigneur de la Barotière fait cadeau de ce bien à Claude Charles Conrard de Mahé, son fils.
Incendié pendant la Révolution, le domaine est vendu par son propriétaire, émigré et couvert de dettes, à M. Damour ,en 1802, médecin général aux hôpitaux de Nantes, qui s'installe dans les communs ayant échappé aux flammes. Au cours du XIXè siècle, la famille Damour entreprend la construction d'imposantes dépendances abritant, entre autres, un élevage de juments poulinières.
Après la Révolution de 1848, Louis Joseph Damour restera maire de Beaurepaire sous le second empire, jusqu'à sa mort. En 1876 est édifié ce château en utilisant notamment les pierres et la charpente de l'ancien logis. En 1877: La chapelle néogothique, construite à l'initiative de Mme Damour, dame d'une très grande piété, est couverte d'ardoises taillées en demi-rond, et surmonté d'un clocheton.
Elle est composée d'une nef unique, Dans le choeur, près de l'autel, une petite porte s'ouvre sur la sacristie de forme semi-circulaire. Jusque dans les années 1960, une messe y est célébrée tous les quinze jours.
Beaurepaire, 85