Félix Mendelssohn Bartholdy / Catalogues
« C'est le Mozart du 19ème siècle, le musicien le plus limpide, celui qui révèle et, le premier, réconcilie les contradictions de son temps » (Schumann)
Enfant prodige - Goethe le compara au petit Mozart -, Mendelssohn reçut une éducation artistique et générale très complète, avant d'entreprendre un grand périple européen durant lequel il noua des liens très forts avec l'Angleterre. Le nom de Mendelssohn-Bartholdy est d'abord associé à Leipzig dont il dirigea l'Orchestre du Gewandhaus à partir de 1835, avant de fonder le Conservatoire en 1843 et de faire de cette ville l'un des principaux centres musicaux allemands. Admirateur de Bach, de Mozart, de Beethoven aussi, il présente une esthétique à part dans le paysage de la musique romantique.
Prolifique et infatigable créateur, musicien de lumière, épris d'équilibre, il manifeste aussi un goût prononcé pour les atmosphères féeriques, shakespeariennes : la musique de scène pour « Le Songe d'une nuit d'été » en fournit un excellent exemple. C'est là l'une des oeuvres fameuses de Mendelssohn, au même titre que la « Symphonie n° 2 "Italienne" » et la « Symphonie n° 3 "Ecossaise" », le « Concerto pour violon n° 2 », l'« Octuor à cordes », les « Variations sérieuses » ou certaines « Romances sans paroles ». Mais il faut aussi découvrir des oratorios tels que « Paulus » ou « Elias » pour comprendre l'ancrage viscéral de Mendelssohn dans la tradition musicale allemande.
ELIAS - Après l'immense succès remporté par son Paulus, Félix Mendelssohn-Bartholdy compose, pour le festival de Birmingham, son dernier grand chef-d'oeuvre, l'oratorio Elias, en 1846. Le livret s'appuie sur le portrait que fait le récit biblique du prophète Elie, au premier livre des Rois dans l'Ancien Testament. Il dépeint les divers événements de la vie du prophète, personnage haut en couleur, plein de fougue et de zèle ; Elie progresse au fil de l'oratorio dans la connaissance de lui-même et de Dieu. Elie, le prophète qui réunit les trois religions du livre.