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Groupama 3 sur un nuage ! - Catalogues / Foxoo
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Source : #3523 Publié le 18/03/10 | Vues : 240

Groupama 3 sur un nuage ! / Catalogues


Dans le flux perturbé qui traverse l'Atlantique de part en part, Groupama 3 continue sa rapide progression vers le but et augmente sensiblement son avance sur le temps de référence. L'arrivée devant le phare de Créac'h est toujours programmée pour samedi, mais la fourchette reste ouverte du matin au soir car la dépression risque de ralentir le trimaran géant.







A voir sue cette vidéo :
- Bruno Jeanjean au réglage du foil
- Itw Steve Ravussin
- Bruno Jeanjean à l'avant
- Thomas Coville à la barre
- Navigation à grande vitesse
- Bruno Jeanjean à la colonne
- ITW Bruno Jeanjean
- Loic et Stan à la table à carte
- plan ras de l'eau depuis hublot


Si la fenêtre météo du départ était étroite, les portes de l'arrivée sont désormais grandes ouvertes ! Mais à 1 500 milles de Ouessant, Franck Cammas et ses hommes n'en ont pas fini avec des conditions changeantes : en devant friser le centre des basses pressions qui poussent actuellement le trimaran géant, le vent va devenir plus instable et devrait basculer très brutalement du secteur Sud-Ouest au Nord-Ouest. La brise va aussi se renforcer jusqu'à plus de trente noeuds avec des rafales sous les grains et donc il faudra que l'équipage enchaîne les manoeuvres jusqu'à l'entrée du golfe de Gascogne.


Dans le flux perturbé qui traverse l'Atlantique de part en part, Groupama 3 continue sa rapide progression vers le but et augmente sensiblement son avance sur le temps de référence. L'arrivée devant le phare de Créac'h est toujours programmée pour samedi, mais la fourchette reste ouverte du matin au soir car la dépression risque de ralentir le trimaran géant.

Si la fenêtre météo du départ était étroite, les portes de l'arrivée sont désormais grandes ouvertes ! Mais à 1 500 milles de Ouessant, Franck Cammas et ses hommes n'en ont pas fini avec des conditions changeantes : en devant friser le centre des basses pressions qui poussent actuellement le trimaran géant, le vent va devenir plus instable et devrait basculer très brutalement du secteur Sud-Ouest au Nord-Ouest. La brise va aussi se renforcer jusqu'à plus de trente noeuds avec des rafales sous les grains et donc il faudra que l'équipage enchaîne les manoeuvres jusqu'à l'entrée du golfe de Gascogne.

« La mer est courte, le vent n'est pas très stable : ça ne glisse pas tant que cela. Mais le ciel est extrêmement clair contrairement à hier. Dans la nuit de mercredi, on a tout eu : le vent passait de six à trente noeuds ! Avec en plus, un déluge de pluie. Depuis que nous avons traversé le front, tout va beaucoup mieux, côté vent comme côté mer. Mais ça va s'agiter lorsque nous allons nous rapprocher du centre de la dépression. » indiquait Franck Cammas lors de la visioconférence de 12h30 avec le PC Course parisien de Groupama, en présence du présentateur culinaire Jean-Luc Petitrenaud.



Toile de front...
Après 46 jours de mer, l'équipage commence à s'impatienter et hors des consignes de sécurité et du rythme quotidien qui régit la vie à bord, et bien que la distance qui sépare les marins de la terre se réduise à grands coups de surfs, on sentait lors de la visioconférence avec Franck Cammas que l'équipage avait hâte de retrouver ses proches... Et une nourriture normale !

« On va se faire un bon steak parce que les plats lyophilisés, ça ressemble plus à du pâté pour chien ! Manger, ce n'est pas tous les jours un plaisir : heureusement que nous avions des plats de poisson et des sauces préparées par Philippe Rochat pour avoir un peu de saveur... On va toujours trop vite pour pêcher et nous n'avons récolté qu'un tout petit poisson volant sur ce tour du monde, si petit que nous l'avons renvoyé à la mer. »

Le repas d'arrivée devra tout de même attendre samedi car d'ici là, l'équipage va devoir être en forme pour ce final musclé, mais aussi irrégulier : le front va obliger les hommes à réduire la toile et par ces nuits presque sans lune, la navigation est toujours un peu stressante, surtout quand il faut manoeuvrer. Sans compter le trafic maritime qui va s'intensifier à l'approche du cap Finisterre et d'un état de la mer qui doit se dégrader en arrivant sur le plateau continental.



... et lames de front
« Nous allons avoir une prochaine nuit agitée parce que c'est toujours délicat de frôler un centre dépressionnaire : il y a du vent très irrégulier et la mer devient chaotique parce que les vagues se mélangent avec la grande houle d'Ouest ! Ce sont des phases désagréables et risquées pour le matériel. On a encore 24 heures un peu compliquées... Il va falloir naviguer en douceur, mais rapidement car il ne faut pas se faire doubler par la dépression au risque de subir des conditions encore plus délicates à négocier ! Nous n'hésitons plus à donner un coup de main aux quarts de pont pour assurer les manoeuvres et pour changer la voilure afin de ne pas se fatiguer et de s'adapter en permanence à ce vent changeant. »

Le PC Course de Groupama s'installe dès ce jeudi soir à Brest pour préparer l'accueil du trimaran géant qui devrait voir la côte bretonne samedi. Une fois passée ce centre dépressionnaire la nuit prochaine, l'ETA (temps d'arrivée estimé) pourra être affiné à une ou deux heures près. Mais à ce jour, l'ouverture se situe entre 8h00 et 20h00 (heure française) en fonction de l'état de la mer et de la régularité de la brise, car si la pendule du Trophée Jules Verne égraine les minutes, l'effet yo-yo de la météo peut modifier le temps du « coucou » !



Tableau de marche de Groupama 3
(départ le 31 janvier à 13h 55' 53'' TU)
(Nombre de milles parcourus par rapport à la route optimale du Trophée Jules Verne)

Jour 1 (1er février 14h TU) : 500 milles (retard = 94 milles)
Jour 2 (2 février 14h TU) : 560 milles (avance = 3,5 milles)
Jour 3 (3 février 14h TU) : 535 milles (avance = 170 milles)
Jour 4 (4 février 14h TU) : 565 milles (avance = 245 milles)
Jour 5 (5 février 14h TU) : 656 milles (avance = 562 milles)
Jour 6 (6 février 14h TU) : 456 milles (avance = 620 milles)
Jour 7 (7 février 14h TU) : 430 milles (avance = 539 milles)
Jour 8 (8 février 14h TU) : 305 milles (avance = 456 milles)
Jour 9 (9 février 14h TU) : 436 milles (avance = 393 milles)
Jour 10 (10 février 14h TU) : 355 milles (avance = 272 milles)
Jour 11 (11 février 14h TU) : 267 milles (retard = 30 milles)
Jour 12 (12 février 14h TU) : 274 milles (retard = 385 milles)
Jour 13 (13 février 14h TU) : 719 milles (retard = 347 milles)
Jour 14 (14 février 14h TU) : 680 milles (retard = 288 milles)
Jour 15 (15 février 14h TU) : 651 milles (retard = 203 milles)
Jour 16 (16 février 14h TU) : 322 milles (retard = 375 milles)
Jour 17 (17 février 14h TU) : 425 milles (retard = 338 milles)
Jour 18 (18 février 14h TU) : 362 milles (retard = 433 milles)
Jour 19 (19 février 14h TU) : 726 milles (retard = 234 milles)
Jour 20 (20 février 14h TU) : 672 milles (retard = 211 milles)
Jour 21 (21 février 14h TU) : 584 milles (retard = 124 milles)
Jour 22 (22 février 14h TU) : 607 milles (retard = 137 milles)
Jour 23 (23 février 14h TU) : 702 milles (avance = 60 milles)
Jour 24 (24 février 14h TU) : 638 milles (avance = 208 milles)
Jour 25 (25 février 12h TU) : 712 milles (avance = 365 milles)
Jour 26 (26 février 14h TU) : 687 milles (avance = 430 milles)
Jour 27 (27 février 14h TU) : 797 milles (avance = 560 milles)
Jour 28 (28 février 14h TU) : 560 milles (avance = 517 milles)
Jour 29 (01 mars 14h TU) : 434 milles (avance = 268 milles)
Jour 30 (02 mars 14h TU) : 575 milles (avance = 184 milles)
Jour 31 (03 mars 14h TU) : 617 milles (avance = 291 milles)
Jour 32 (04 mars 14h TU) : 492 milles (avance = 248 milles)
Jour 33 (05 mars 14h TU) : 445 milles (avance = 150 milles)
Jour 34 (06 mars 14h TU) : 461 milles (avance = 58 milles)
Jour 35 (07 mars 14h TU) : 382 milles (retard = 100 milles)
Jour 36 (08 mars 14h TU) : 317 milles (retard = 326 milles)
Jour 37 (09 mars 14h TU) : 506 milles (retard = 331 milles)
Jour 38 (10 mars 14h TU) : 321 milles (retard = 384 milles)
Jour 39 (11 mars 14h TU) : 255 milles (retard = 309 milles)
Jour 40 (12 mars 14h TU) : 288 milles (retard = 473 milles)
Jour 41 (13 mars 14h TU) : 503 milles (retard = 483 milles)
Jour 42 (14 mars 14h TU) : 445 milles (retard = 405 milles)
Jour 43 (15 mars 14h TU) : 482 milles (retard = 216 milles)
Jour 44 (16 mars 14h TU) : 401 milles (avance = 72 milles)
Jour 45 (17 mars 14h TU) : 441 milles (avance = 412 milles)
Jour 46 (18 mars 13h TU) : 579 milles (avance = 828 milles)

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