Inondations : réchauffement et aménagement aux sources du problème / Catalogues
Communiqué de la FNE :
Les inondations qui ont provoqué des dégâts considérables dans le sud de la France et qui ont provoqué la mort de trois personnes nous rappellent, une fois encore, la nécessité de traiter les causes de ces phénomènes si on veut arrêter d'en payer les conséquences chaque année.
Réchauffement global, dérèglement local
Plus l'air est chaud, plus il stocke l'humidité et plus les pluies peuvent être abondantes. Ainsi, le réchauffement climatique peut provoquer plus de pluie, outre qu'il augmente la fréquence des canicules qui maintenant touchent tout le territoire et ne sont plus limitées aux rives de la Méditerranée.
Des plans de prévention inefficaces
Depuis 1987, des plans de prévention des risques d'inondation (PPRI) doivent permettre d'évaluer les zones à risques et d'en délimiter les contours pour interdire les constructions et adapter les équipements. FNE réclame un gel des constructions dans les zones à risques qui ne disposent pas d'un PPRI exigent et efficace. Il faut impérativement que toutes les communes exposées à un risque d'inondation disposent d'un PPRI d'ici à 2015.
L'artificialisation des berges aggrave les effets des crues
FNE demande à l'Etat d'engager les moyens nécessaires pour réaliser les aménagements indispensables à la prévention de ces catastrophes naturelles : désartificialiser les rivières, prévoir des zones d'expansion des crues efficaces et suffisamment grandes, réserver les zones inondables à des zones de loisirs et ne plus construire ni dans le lit majeur des fleuves ni sur la bande littorale submersible.
Bruno Genty, président de FNE : " Il nous faut être beaucoup plus actif en matière de prévention des catastrophes naturelles. Sur un plan purement économique, les investissements nécessaires à la prévention permettraient d'éviter les dépenses, à répétition, dans la réparation des dégâts humains et matériels."