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Thomas Coville, Danse avec le vent 2010 - Catalogues / Foxoo
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Source : #6201 Publié le 05/11/10 | Vues : 39

Thomas Coville, Danse avec le vent 2010 / Catalogues

Evènement passé.

Le jeudi 04 novembre 2010 ( ).

22, 25, 27' 28' 29 noeuds ! Le speedomètre de Sodebo affiche des vitesses à faire rêver les coureurs d'écume de la Route du Rhum ! Après deux jours à batailler au près, sur une mer inconfortable, le trimaran mené par Thomas Coville a recueilli les faveurs du vent : un rinçage à l'eau de pluie, en fin de matinée, aussitôt suivi d'un bienveillant flux de Nord-Est qui propulse donc le trimaran sur la route directe à une moyenne de 25-26 noeuds. Au cinquième jour de course, au pointage de 16h, Sodebo se classe 2e, à 346 milles de Franck Cammas.



Après un long exercice de fildefériste, sur la bordure nord de l'anticyclone des Açores, le skipper de Sodebo savait qu'aujourd'hui sonnerait son heure. Il fallait d'abord, ce matin, franchir le front, c'est-à-dire atteindre un nouveau système météo où le vent portant favoriserait sa progression.

Toute la garde-robe du trimaran y est passée ! « J'ai beaucoup transpiré. Je suis passé de la petite voile tempête jusqu'au gennaker, racontait Thomas Coville, lors de la vacation vidéo de 16h. C'est beaucoup de manoeuvres, donc beaucoup d'énergie. Il faut toujours être concentré, mais c'est réussi. » Ainsi, le skipper de Sodebo a successivement roulé et envoyé le foc ORC (foc tempête), la trinquette et le solent pour finir par dérouler le gennaker de 325 m2. Un enchaînement qui impose une grande concentration physique et mentale pour tenir la cadence. « J'ai eu un petit couac sur l'envoi de gennaker, a expliqué le chef d'orchestre du trimaran. Il a fallu que j'aille devant l'étrave pour démêler les écoutes, ça a fait un pataquès, je n'aime pas trop ! Mais hors cette manoeuvre scabreuse, tout s'est bien enchaîné. »

Thomas Coville, qui est un perfectionniste, avait évidemment revêtu la tenue de bal adéquate : une combinaison imperméable et un suroît, ce couvre-chef à larges bords apportant la touche d'élégance indispensable au coureur d'océan. « C'est mon équipementier Helly Hansen qui fait ça, un vrai chapeau de marin ! Ce matin, il a plu des trombes d'eau au passage du front : je n'ai pas eu froid. »

« Ça devrait être moins rock'n roll dans les heures qui viennent, estimait Thomas en guettant les rafales de vent, écoute de gennaker à la main. Ensuite, il y aura du portant jusqu'à la fin et ce sera une course de vitesse jusqu'aux Antilles. Enfin ! On fait des milles sur la route directe ! On a fait quelque chose d'ambitieux, de difficile, mais c'est une super satisfaction' Ouais' 32 noeuds ! » La pluie crépite, le skipper n'en finit pas d'amortir les mouvements de la mer grise, le bateau accélère si bien que ses étraves avalent goulûment l'écume des vagues. « Ça glisse, c'est sympa, » résume Thomas Coville, tout à son bonheur de faire valser le classement provisoire. A 16 heures, Sodebo est à la deuxième place, 346 milles derrière Franck Cammas.



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